Un moment avec Jane...

Mes larmes ont coulé dès lors que tu es rentrée en scène, si fragile, si belle, si sensible, si touchante...

Ta voix est un symbole, un pilier d' une belle époque, une berceuse, un filet qu' il me semble toujours avoir connu.

Ce soir, durant presque deux heures, tu as chanté pour moi, pour nous...

J' ai pleuré, oui, en discontinu, parce que c' était beau et si poignant !

Ma Baby alone ( enfin, pas tout à fait ! ) en scène sublimement accompagnée par quelques soixante musiciens d' un orchestre symphonique et du magnifique Nobuyuki Nakajima.

Ce fut un moment magique, bouleversant, et chaud comme un rêve dont on ne veut plus sortir.

La poésie gainsbourrienne s' est baladée, légère, dans ce petit théâtre, percutant, à chaque instant, nos coeurs grands ouverts.

Les instruments, à l' unisson et d' une justesse folle ont fait vibrer les âmes à fleur de peau.

Le tout est une pure merveille !

Et puis, quand quelques minutes après la fin de ton spectacle, tu t' es présentée tout naturellement, et en t' excusant , dans le petit hall où nous n' étions plus que quelques-uns à t' attendre, j' ai compris que tu  n' avais jamais fait semblant de rien...

Quelques personnes ne t' ont même pas reconnu tellement tu ne tenais pas à te différencier.

Tu as souri, tu étais belle.

Je n' avais plus de larmes, ouf !

Je t' ai souri aussi et embrassé.

Tu as signé mon disque gentiment et avec soin.

A l' oreille dit quelques mots...

Merci pour ce moment de pure beauté .

Meci pour ce moment de pure humanité.