Du fil à retordre...ou comment va la vie

Elle est arrivée le 5 janvier à la maison pour le plus grand bonheur des enfants...et de nous aussi !

C' est une petite fille, une petite soeur, une petite perle noire et blanche !

Elle nous ravie, nous comble.....!

Elle s' appelle Circé...

Lors de mon aventure avec le cancer, j ai découvert des personnes misérables du coeur.

Maladroites, mal habiles, égoïstes peut-être...

Elles blessent, bousculent, paraît-il, sans même le vouloir.

Se sentent toujours prioritaires sur tout, sur tout le monde.

Craignent le vide.

S' agitent en mouvements inutiles .

Me fatiguent, m' ennuient profondément...

Au début, j' ai refusé de comprendre leur fonctionnement. Je le trouvais tellement disgrâcieux !

Avec le temps, et quand mon esprit est disposé, je m' en amuse.

Tout de même, je les plains ces coeurs arides.

Je ne les envie pas ces misérables.

Et puis, en parallèle, il y a les autres.

Les âmes riches, gorgées d' amour, de tendresse et d' attention.

Celles-là même qui écoutent, réconfortent, conseillent et raisonnent dans une harmonie qui me nourrit.

Inutile de leur demander d' être là.

En elles, pas de complication, pas de choses biscornues.

Tout est fluide.

Elles ont un don, une force, une capacité à regarder l' autre et à l' aimer.

Ce sont des fées, des héroïnes.

Les miennes.

Je me fiche d' avoir perdu le sens de la nuance.

Je m' épargne, et sans complexes, des égratignures inutiles, des vexations et de l' ennui.

Me dire, chaque jour, que la vie a une fin m' a désencombré de tout ce que je n' avais jamais osé me défaire jusqu' à maintenant.

Par convention, par correction... Quelle connerie !   

    Savoir que la vie a une fin , le vivre, m' a fait renaître.

Dessin de Nakajima Kiyoshi

Salut Jojo !

Tu étais, à côté, tout à côté... revenu dont ne sait où. Ton visage tant aimé, tant regardé, tant admiré, tant touché, tant embrassé...ce visage entre mes mains. Tes mains dans les miennes, ton sourire, tes mots doux... Revenu dans ma vie, dans une vie d' antan où rien n' avait encore eu lieu. Reprendre la passion là où elle s' est arrêtée. Reprendre nos conversations passionnantes, politiques, philosophiques, culturelles. Reprendre le fil et recoudre notre histoire à jamais inachevée. Tu es là. Revenu d' un monde que personne ne connaît, que tout le monde peut fantasmer. Caler ma tête au creux de ta clavicule, comme avant et respirer ton parfum boisé. Rire de tout et pour rien. Ne se soucier encore de rien. Rêver. Planifier une vie qui ne sera jamais. Y croire. Rêver. Des projets ailleurs. Des paris fous. Rêver. Vivre dans l' insouciance de ce que sera fait demain. Ne pas avoir peur de rêver. Vivre de curiosités. Se nourrir de connaissances, de lectures. En débattre ensuite, pendant des heures. La fumée de cigarettes laissant une empreinte sur nos peaux et l' alcool, un goût sucré dans nos gorges. L' admiration faisait la passion. La fusion. La tendresse. Et cet amour innommable et finalement impossible. Tu es revenu cette nuit, comme pour me dire de ne pas t' oublier. Revenu de là où on ne revient jamais...Je te reconnais bien là, tiens. Faiseur d' impossible et de petits miracles. Magicien de l' instant présent, d' une vie trop courte. Tu seras toujours là, ton sourire et ta passion dans mon coeur. Ta magie opère encore, je le sais...Tu veilles à ce que tout se passe le moins mal possible. Plus de paris fous et les projets ne se feront pas ailleurs, mais je me maintiens ici bas, et c' est déjà beaucoup ! Tu es reparti avec la sonnerie du réveil en laissant sur ma joue une douce caresse et un peu de légèreté dans ma tête embuée. Ta réminiscence m'a accompagnée, comme chaque jour, mais aujourd' hui, un peu plus. Retourne à l' inconnu mon petit génie et repose en toute tranquillité...

Mes larmes ont coulé dès lors que tu es rentrée en scène, si fragile, si belle, si sensible, si touchante...

Ta voix est un symbole, un pilier d' une belle époque, une berceuse, un filet qu' il me semble toujours avoir connu.

Ce soir, durant presque deux heures, tu as chanté pour moi, pour nous...

J' ai pleuré, oui, en discontinu, parce que c' était beau et si poignant !

Ma Baby alone ( enfin, pas tout à fait ! ) en scène sublimement accompagnée par quelques soixante musiciens d' un orchestre symphonique et du magnifique Nobuyuki Nakajima.

Ce fut un moment magique, bouleversant, et chaud comme un rêve dont on ne veut plus sortir.

La poésie gainsbourrienne s' est baladée, légère, dans ce petit théâtre, percutant, à chaque instant, nos coeurs grands ouverts.

Les instruments, à l' unisson et d' une justesse folle ont fait vibrer les âmes à fleur de peau.

Le tout est une pure merveille !

Et puis, quand quelques minutes après la fin de ton spectacle, tu t' es présentée tout naturellement, et en t' excusant , dans le petit hall où nous n' étions plus que quelques-uns à t' attendre, j' ai compris que tu  n' avais jamais fait semblant de rien...

Quelques personnes ne t' ont même pas reconnu tellement tu ne tenais pas à te différencier.

Tu as souri, tu étais belle.

Je n' avais plus de larmes, ouf !

Je t' ai souri aussi et embrassé.

Tu as signé mon disque gentiment et avec soin.

A l' oreille dit quelques mots...

Merci pour ce moment de pure beauté .

Meci pour ce moment de pure humanité.

Ras le bol du plastique et des produits toxiques dans ma culotte !...et dans ma poubelle !

Alors, la machine à tourné, turbiné, fumé !

Et hop, voilà !

Les protège-slips lavables...

Réalisés avec une face en tissu 100% coton ( côté peau ), un  noyau absorbant en coton éponge et une face en tissu imperméable PUL ( côté lingerie).

Fixation par un bouton pression.

Lavage à la main à l' eau savonneuse ou en machine de 30 à 60C°.

Prix : 23 euros le lot de 3 ou 7 euros l' unité.

J' ai fait le cobaye ! C' est très confortable !...

Eh !!! Pour  celles qui en portent, il y aura bientôt les serviettes hygiéniques !

A bientôt les poulettes !

Des costumes qui font peur, des bonbons à gogo, des chaudrons à remplir, de l' excitation plein, plein !!!

Des citrouilles creusées trônent fièrement devant la maison. Elles illuminent nos fenêtres et la rue plongée dans le noir. Elles ont éclairé tard dans la nuit...C' était beau !

Une bonne soupe aux couleurs de saison et un dessert au chocolat. Des amis et une tata sont là pour fêter l' évènement.

Du maquillage qui dégouline, des rires d' enfants, des courses endiablées, la chasse aux bonbons une fois la nuit tombée, le froid qui nous pique les joues, les maisons ouvertes, les surprises et les sourires...

Des visiteurs saugrenus affamés de sucreries ! Des fantômes, des monstres bossus, des sorcières, des princesses noires, des vampires, des clowns....

Des citrouilles partout et de la joie aussi !